C’était une de ces nuits de canicule où l’air est si lourd qu’on ne dort pas. Les volets à moitié ouverts, j’errais torse nu dans mon salon, une bière à la main. Dehors, le quartier moderne semblait endormi, les petites maisons alignées plongées dans une chaleur étouffante.

C’est en jetant un œil par la baie vitrée que je remarquai une lumière étrange chez mes voisins, le couple installé juste à côté. Leurs volets n’étaient pas totalement fermés. Par curiosité, je m’approchai, et ce que je vis me cloua sur place.

Dans leur salle à manger, le mari était attaché à la grande table. Ses poignets solidement liés, ses jambes écartées, offert, vulnérable. Devant lui, sa femme portait un harnais avec un long gode-ceinture noir qui luisait déjà de lubrifiant. Elle tenait dans l’autre main une cravache souple.

Je crus d’abord rêver. Mais non, elle s’avança et le pénétra brutalement d’un coup sec. Le mari hurla de plaisir, son corps se cambrant. Elle sortit presque entièrement, puis replongea d’un geste ferme, accompagnant son mouvement d’un coup de cravache sur ses fesses offertes. Le claquement résonna, suivi d’un nouveau cri, mélange de douleur et d’extase.

La scène me paralysa. J’étais à la fois honteux de mater et incapable de détourner les yeux. Mon sexe se gonflait déjà sous mon short.

Elle alternait ainsi : une pénétration profonde, un claquement de cravache, puis un gémissement de son mari. Lui suppliait, haletait, les veines du cou tendues. Elle, elle rayonnait, les yeux brillants de puissance, un sourire carnassier aux lèvres.

Soudain, son regard glissa vers la fenêtre. Nos yeux se croisèrent. Mon cœur s’arrêta. Je crus qu’elle allait s’arrêter, fermer les volets, hurler peut-être. Mais au lieu de ça, elle me fixa intensément, comme si elle savait que j’étais là depuis le début. Son sourire s’élargit.

D’un geste lent et volontaire, elle leva la cravache et me pointa du doigt. Puis elle fit signe vers mon entrejambe. Un ordre silencieux, mais clair : branle-toi.

Je restai figé une seconde, mais son regard ne me laissait aucune échappatoire. J’abaissai mon short, sortis ma queue déjà dure. Sa bouche s’entrouvrit de satisfaction. Mais elle ne s’arrêta pas là.

Elle attrapa un bouquet d’orties posé sur le buffet, sans doute prévu pour cette mise en scène. Elle les leva vers moi, un sourire démoniaque sur le visage. Puis, de son doigt libre, elle m’ordonna de les utiliser.

J’eus un frisson. Pourtant, mon sexe palpitait de désir. Je sortis précipitamment dans mon jardin, cueillis une poignée d’orties au bord de la clôture, le cœur battant. Je me plaçai à nouveau dans l’ombre, face à leur fenêtre, la plante brûlante dans la main.

Sous ses yeux, je pris ma queue et la serrai, l’enfermant dans ma main entourée d’orties. La douleur fut immédiate, cuisante, mais aussi terriblement excitante. Je gémis, serrant les dents, pompant ma bite malgré les piqûres qui me dévoraient la peau.

Elle éclata de rire en me voyant, un rire sec et cruel, qui la fit baiser son mari encore plus fort. Chaque coup de reins envoyait le gode profondément dans son cul, chaque coup de cravache faisait jaillir un cri. Son mari se cambrait, ruisselant de sueur, les yeux brillants de larmes de plaisir.

Moi, je pompais ma queue avec rage, les orties lacérant ma peau, mes gémissements étouffés se mêlant aux cris de mon voisin.

Elle leva alors la cravache dans ma direction, et hurla assez fort pour que je l’entende malgré la vitre entrouverte :
— « Plus vite ! »

J’obéis aussitôt, serrant encore plus fort les orties contre ma queue, accélérant mes va-et-vient. La douleur me faisait trembler, mais la vue de cette femme qui dominait deux hommes en même temps me rendait dingue.

Elle enfonça le gode de toutes ses forces, pilonnant son mari comme une bête. Lui hurla son orgasme, jouissant sans se toucher, son sperme éclaboussant son ventre. Elle continua de le frapper, de le prendre, sans répit.

Je n’en pouvais plus. Ma queue vibrait entre mes doigts brûlants, mon corps entier en sueur. Elle me regardait toujours, son sourire de prédatrice rivé sur moi. Je jouis à mon tour, éjaculant violemment sur les orties et l’herbe du jardin, haletant, secoué de spasmes.

Elle vit tout, hocha la tête d’un air satisfait, puis replongea sur son mari, continuant de le dominer comme si rien d’autre n’existait.

Je m’effondrai contre la cloison, encore tremblant, le sexe rouge et piqué, le souffle coupé. Jamais je n’avais ressenti quelque chose d’aussi interdit, d’aussi brûlant, d’aussi violent.

Et au fond de moi, une certitude s’imposait : cette femme était une déesse, et moi je n’étais qu’un pion dans son jeu.